Glossaire-F

Mots difficiles

Accessibilité :

Une  chose accessible est quelque chose qui est facile à utiliser pour les personnes en situation de handicap.

Par exemple, les rampes pour accéder à un bâtiment, l’information en langage facile à lire et à comprendre (FALC), l’Information en langue des signes*, etc.

*La langue des signes c’est parler avec des gestes.

La langue des signes est utilisée par des personnes qui ont des difficultés à entendre ou à parler. 

L’accessibilité ça veut dire permettre l’accès à quelque chose. Par exemple,

permettre l’accès à tous les espaces publics, ou, autre exemple, donner accès à l’information pour tout le monde.

Accessibilité numérique:

C’est rendre les contenus et les services numériques (les sites web, les téléphones, la radio et la télévision, etc.) compréhensibles et utilisables par les personnes en situation de handicap.

Par exemple, elle représente la possibilité, pour une personne aveugle de faire une demande en ligne à un service public de manière autonome.

Accessibilité universelle:

L’accessibilité universelle c’est permettre à toutes et tous d’être autonome dans la vie de tous les jours.

(Sources: https://handicap.gouv.fr/accessibilite-universelle, https://www.falc-able.com/, 2024)

Pair :

Un pair c’est quelqu’un qui peut partager son savoir expérientiel rare avec une autre personne qui a vécu quelque chose de pareil.

Il peut alors soutenir ou conseiller cette personne.

Un pair peut être aussi quelqu’un qui a des savoirs expérientiels rares et qui les utilise pour intervenir de manière précise.

Par exemple, il peut intervenir lors d’une formation.

Dans EPoP, les pairs sont des personnes en situation de handicap. 

Les expériences peu ou mal connues de la société de la population sont les situations de handicap.

Intervenant-pair :

Un intervenant-pair est une personne qui utilise son savoir expérientiel rare pour aider et conseiller les autres de différentes manières.

Il peut aider d’autres personnes en situation de handicap en individuel (on parle alors de pair-accompagnement) ou en groupe (on parle alors d’entraide mutuelle).

Il peut collaborer avec des professionnels dans divers domaines comme les établissements médico-sociaux, les entreprises, les services publics, les hôpitaux, les écoles, etc.

Les façons de collaborer peuvent être très différentes.

Par exemple, un intervenant-pair peut participer à la création et à l’évaluation de politiques publiques.

Évaluer ça signifie dire si les politiques publiques marchent bien ou il faut les modifier.

Il peut participer à la formation des professionnels comme des travailleurs sociaux, des référents handicap dans les entreprises, etc.

Il peut conseiller pour adapter ce qui est proposé aujourd’hui dans les établissements et services du social et  médico-social. 

Il peut travailler avec d’autres professionnels pour rendre plus accessibles les transports, les services publics, etc.

Intervention par les pairs :

signifie utiliser les savoirs expérientiels rares d’une ou plusieurs personnes pour améliorer la vie de personnes concernées par le handicap.
Ces savoirs peuvent également être utiles à:

  • des proches aidants, 
  • des professionnels (sociaux, médicaux, services publics, entreprises, etc.), 
  • des décideurs politiques, 
  • au grand public.

Dans EPoP, ce sont des personnes en situation de handicap qui font l’intervention par les pairs.

Elles deviennent intervenants-pairs grâce à:

  • la formation
  • un accompagnement qui prépare à intervenir de façon professionnelle.

Référent de l’intervention par les pairs :

Un référent de l’intervention par les pairs est un professionnel qui peut travailler partout (structure sociale, médico-sociale, entreprise, service public, collectivité territoriale, etc.).

Il est formé à comprendre l’utilité de l’intervention par les pairs où il travaille.

Il est soutenu par les équipes EPoP pour

d’intervenants-pairs dans son lieu de travail.

Les référents de l’intervention par les pairs sont importants pour mobiliser les savoirs expérientiels rares des personnes en situation de handicap.

Savoirs expérientiels communs :

On peut appeler savoir expérientiel commun ce qu’une personne apprend grâce à ces expériences personnelles et à ces actions. 

Ces savoirs sont différents des savoirs qu’on apprend en étudiant. 

Ces derniers, on les appelle des savoirs théoriques ou académiques.

Toutes les personnes ont des savoirs expérientiels communs.

Chacun apprend de son expérience professionnelle ou personnelle grâce aux savoirs présents dans la société.

Savoirs expérientiels rares :

On peut appeler savoir expérientiel rare ce qu’une personne apprend grâce à des expériences vécues peu ou pas communes. 

Ce sont donc des expériences peu connues et mal comprises.

Ces expériences on les appelle alors rares.

Les personnes qui les vivent développent des savoirs.

On les appelle des savoirs expérientiels rares.

Le savoir expérientiel rare est souvent un savoir individuel. 

Il peut être parfois un savoir d’un groupe. 

Ces savoirs expérientiels rares sont peu ou pas présents dans la société. 

Ils ne sont pas rares parce que peu de personnes les ont. 

On les appelle rares parce qu’ils ne sont pas communs et ils sont utiles. (Gardien, 2022)

Dans la vie de tous les jours, on n’entend pas parler de savoirs expérientiels communs.  

Tout le monde les connaît.

Pour cette raison, souvent pour parler du savoir expérientiel rare on peut seulement dire « savoir expérientiel ».

Dans EPoP, les savoirs expérientiels rares sont les connaissances que les personnes ont grâce à leur situation de handicap.