Le savoir expérientiel (commun) se réfère à la connaissance acquise par réflexion sur l’expérience directe, la pratique personnelle ou l’engagement actif dans des expériences concrètes, par opposition à la connaissance théorique ou académique.

Ces savoirs expérientiels concernent tous les concitoyens, chacun apprenant de son expérience professionnelle ou personnelle, en s’appuyant sur les savoirs à disposition dans ses environnements sociaux. 

Le savoir expérientiel rare est issu de la réflexion sur les expériences rares, c’est-à-dire  les expériences vécues, remarquables, peu ou pas communes, et donc généralement peu connues et mal comprises. 

Le savoir expérientiel rare est généralement individuel mais aussi parfois collectif. 

Le savoir expérientiel rare se caractérise également par le fait d’être peu ou pas disponible dans la société. 

La rareté de ces savoirs ne se réfère pas à un point de vue statistique, mais au fait de ne pas être en commun et d’avoir de la valeur. (Gardien, 2022)

Le savoir expérientiel rare est couramment dénommé  » savoir expérientiel » car la reconnaissance des savoirs expérientiels communs est passée sous silence. 

Les savoirs expérientiels rares sont susceptibles d’être mobilisés au cours de diverses activités, telles : la pair-aidance auprès de personnes en situation de handicap, la formation des professionnels, la sensibilisation de populations, l’expertise d’usage, le design de biens et services, la représentation des intérêts des personnes en situation de handicap, la défense de leurs droits, l’élaboration des politiques publiques, la consultance, etc.

Dans EPoP, le savoir expérientiel rare est élaboré à partir des situations de handicap.